lundi 19 octobre 2009

Review du 4ème épisode Black Swan

L'épisode 4 de Flashforward Black Swan est un épisode intéressant à plus d’un titre : d’une certaine manière, rien ne se passe jusque dans les dernières secondes. Nous voyons les différents services dans lesquels travaillent nos personnages qui essaient de fonctionner normalement après le blackout. Chacun fait face aux conséquences de ces visions, essaie de les éviter ou a espoir. Mais la piste des corbeaux morts du dernier épisode n’est pas explorée, le bureau du FBI et la CIA préférant retrouver les méthodes traditionnelle d’enquête, plutôt que de suivre les intuitions de l’agent Benford qui veut faire un voyage en Somalie après son voyage en Allemagne. Dont semble se méfier la CIA si l’on comprend bien ce que son supérieur dit.


Mais attendez la fin de l’article, car nous vous parlerons des dernières secondes qui seront cruciales pour la suite de la série. Et elles font enfin intervenir Simon, le personnage de Dominic Monaghan.


Nous découvrons d’abord dans cet épisode plusieurs nouvelles visions. Ainsi Nicole, la baby-sitter de Charlie Benford, a vu sa propre noyade, avec le sentiment que ce qu’on lui faisait était mérité. Elle est donc désormais à la recherche de sa rédemption pour quelque chose qu’elle n’a pas encore fait. Mais cela est-il possible ?


Lloyd Symcoe avoue sa vision au Docteur Varley : s’il n’a pas pu voir le visage d’Olivia, sa vision correspond bel et bien à celle de l’épouse de l’agent Benford. Ignorant cette information, Olivia essaie sans succès d’éviter Lloyd Symcoe et essaie de faire transférer son fils dans un autre service.


De son côté, Demetri s’est mis en tête que la terroriste arrêtée le jour du blackout (avec un changement d’actrice entre temps) peut être responsable des événements, ou du moins responsable de son assassinat le 15 mars 2010. Mais si elle est au courant de projets terroristes, les informations qu’elle donne ne sont pas très utiles à Mark Benford qui va demander de l’aider à un hacker pour accéder aux données de la CIA concernant le blackout de Somalie, en 1991.


Et Benford et Varley ont affaire à un curieux patient : blanc, il affirme que dans sa vision il s’est vu noir, aussi noir de peau que Oprah Winfrey. Dubitatifs, ils lui font des examens et découvrent à la fin qu’il a la maladie de Adison, un dérèglement hormonal qui produit de la mélatonine, responsable de la couleur noire de la peau, malgré les réticences d’Olivia qui refuse de faire face à sa propre vision et refuse en conséquence celles des autres.


Mais la révélation de l’épisode (dont seuls les téléspectateurs ont connaissance) a lieu durant les 20 dernières secondes. Lloyd Symcoe reçoit un coup de fil d’un certain Simon (Dominic Monaghan) qui lui rappelle qu’il ne doit plus refuser d’être en contact avec lui dans la mesure où ils sont responsables de la plus grande catastrophe que l’humanité ait connu. Son nom avait d’ailleurs fait suspecter qu’il était plus impliqué qu’il ne semblait : Lloyd Symcoe est le nom d’un personnage clef du roman de Robert Sawyer FlashForward, un physicien du CERN, dont le réseau a été l’objet d’une tentative de piratage dans la série par D. Gibbons.

(source : unificationfrance)